Tout ce qu’il faut savoir sur cet insecte
Pour mieux le combattre
Le moustique – l’insecte le plus agaçant qui existe
Leur vrombissement et leurs piqûres gâchent les belles journées ensoleillées au bord dans nos jardins, au bord de nos terrasses ou de nos piscines. Pour limiter leur densité, il est important de mieux les connaître et de travailler ensemble.
Depuis de nombreuses années, les entomologistes étudient cet insecte qui ont de plus en plus la fâcheuse habitudes, en France, de « pourrir » nos soirées et nos nuits dès que les beaux jours reviennent. Les stratagèmes et les astuces les plus saugrenues pullulent sur internet – citronnelle, marc de café, clou de girofle planté dans du citron, 5/5…. mais tous le monde sait que tout ça à bien peu d’efficacité.
3500 espèces viellent de plus de 280 millions d’années
Il est avéré aujourd’hui que les moustiques étaient contemporain des dinosaures. Il est même sûr qu’ils s’en nourrissaient. Aujourd’hui, les dinosaures ont disparu et sur les 3500 espèces recensées dans le monde, 50 sont répertoriées en France et une poignée (seulement 15%) font de nous, les humains, leur repas quotidien.
Une fois qu’elles se sont accouplées avec le mâle (inoffensif), seules les femelles prélèvent du sang (sur les humains et autres espèces animales) nécessaire pour féconder ses œufs lors de la ponte.
Insecte à sang froid, le moustique est incapable de réguler sa température. il a besoin d’une température comprise entre 18 et 36°C pour vivre bien. C’est pour cette raison qu’on observe moins de moustiques en hiver. C’est pour lui la période de dormance. Mais avec le réchauffement climatique et la généralisation des hivers doux, sa présence est quasi annuelle.
Les femelles pondent en zones humides, autrement appelée « gîtes larvaires ». Une eau stagnante dans une coupelle de pot de fleur, un jouet pour enfant, une piscine mal entretenu, un arrosoir qui a pris la pluie…. tant d’endroit pour se multiplier à foison.
« Un incroyable pollinisateur à la multiplication exponentielle et à l’adaptabilité remarquable »
Un cycle de vie bien rôdé
Une fois le lieu de ponte trouvé, généralement pas très loin de son « garde manger », la femelle peut pondre entre 50 et 200 œufs tous les 5 à 7 jours. Et ce, 5 fois en moyenne pendant son cycle de vie. Donc une capacité de multiplication exponentielle qui explique pourquoi les moustiques prolifèrent dans notre environnement.
Une fois les œufs déposés dans l’eau, ils deviennent larves, puis nymphe. Ce cycle aquatique prend entre 8 à 12 jours quand les conditions sont optimales. La chaleur accélère ce processus. Les œufs des moustiques tigres quant à eux, peuvent être pondus à même le sols et attendre plus de 6 mois en attendant d’avoir suffisamment d’eau pour d’éclore.
Les moustique n’entrent pas spontanément dans les maisons pour nous piquer. Ils sont généralement à la recherche de fraîcheur ou d’humidité. Ils sont aussi et surtout attirés par des odeurs. La liste est particulièrement vastes, mais nous concernant ce sont les molécules d’acide lactique et de CO2 qui les attirent le plus. En fonction de ce que l’on mange, ce que l’on boit ou encore de l’activité physique que nous pratiquons, notre peau enverra plus ou moins de signaux à nous ennemis.
Nuisible pour nous, utile pour la chaine alimentaire
On entend souvent cette ritournelle qui dit que cet insecte n’a aucune utilité, si ce n’est que de nous piquer. Nous avons vu le « pourquoi » les femelles piquent. Maintenant voyons le « comment ».
Muni d’un rostre, la femelle plante cette trompe dans la peau et dégage une salive aux propriétés anticoagulantes qui empêche le vaisseau capillaire de se refermer. Elle injecte au même moment où elle aspire le sang, un antihistaminique anesthésiant qui va lui permettre de quitter la zone piquée sans se faire remarquer. Ce sont ces « produits » qui causent boutons et démangeaisons.
Mais le moustique n’est pas qu’un suceur de sang. Déjà, le mâle ne pique pas. Lui et la femelle moustique, comme les abeilles, leur rôle est de se nourrir de pollen et de nectars. Ils participent à la pollinisation des fleurs. De même, les œufs puis les larves filtrent les eaux saumâtres. Elles servent de nourriture pour les poissons, les libellules, les oiseaux, les batraciens…
En résumé : Pour beaucoup de chercheurs, il faut vivre avec les moustiques pour ne pas déséquilibrer l’écosystème. Pour cela, il faut faire la chasse aux gîtes larvaires.
Chez Génostique, nous sommes en partie d’accord avec cela. Si ce n’est qu’il est impossible de contrôler et d’éradiquer les gîtes larvaires sans produits de traitement adaptés. Aujourd’hui, les industriels ont fait de gros progrès pour leurs produits de la lutte intégrée. Traitements biocide et pièges à leurre olfactif offrent de très bons résultats et permettent à tout à chacun de retrouver le confort de leurs extérieurs.